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Vous êtes fatigué.e, épuisé.e, vous n’avez plus de motivation ? Peut-être quelques problèmes de concentration ou de mémorisation ? Vos nuits ne sont plus reposantes ?
Quand le corps dit stop, une multitude de troubles peuvent apparaître. Apprenez à les reconnaitre pour mettre en place des gestes appropriés à cette perte de vitalité.

Quand le corps dit stop : que faire ?

Définition

Que signifie un corps qui dit stop ? Il est important de comprendre de quoi il s’agit.

Un corps qui dit stop se traduit par un épuisement physiologique et mental résultant d’une surcharge mentale ou physique. Elle résulte bien souvent d’un investissement émotionnel trop important et trop long. Nous nous retrouvons alors avec divers maux troublant notre quotidien. Dégradation de la motivation, de l’estime de soi-même, de notre vie sociale et familiale, elle est bien souvent incomprise ou ignorée.

Bien souvent catégorisé comme un « burn-out », cet épuisement toucherait environ 34% de la population. Seulement 11% des personnes seraient diagnostiquées et prises en charge.

Symptômes

Comme dit plus haut, les symptômes sont divers et variés. Chacun étant différent, les maux ne sont pas les mêmes d’une personne à une autre.
Les syndromes d’épuisement les plus fréquents sont :

  • Épuisement physique
  • Épuisement mental
  • Fatigue chronique et latente
  • Sommeil non réparateur, insomnies, difficultés d’endormissement
  • Manque de motivation, sentiment de lassitude
  • Souffrance au quotidien
  • Incapacité à supporter la pression, le stress
  • Problème de mémorisation et concentration
  • Prise ou perte de poids conséquente
  • Perte de cheveux
  • Éruptions cutanées diverses (psoriasis, eczéma, mycoses)
  • Troubles de l’appétit
  • Repas désordonnés
  • Douleurs musculaires
  • Maux de tête
  • Repli sur soi, isolement
  • Perte d’estime de soi
  • Désengagement social et familial
  • Troubles de la thyroïde
  • Troubles hormonaux (absence de menstruations, manque de libido, …)
  • Etc

La liste est non exhaustive. Si vous vous retrouvez dans ces troubles, il est important d’aller consulter votre médecin traitant afin de poser un diagnostic. Cette étape permettra de mettre en place un accompagnement adapté à votre situation.

Comprendre pourquoi mon corps me dit stop ?

Il est essentiel de comprendre comment votre corps fonctionne afin de le comprendre et de lui procurer ce dont il a besoin. Pour ce faire, je vais vulgariser le fonctionnement de la surcharge mentale.

La surcharge mentale : explications

La surcharge mentale se produit lorsque notre cerveau est exposé à un excès d’informations, de stimuli ou de tâches, dépassant sa capacité à traiter efficacement ces éléments. C’est un peu comme si notre cerveau était submergé par une avalanche d’informations, ce qui peut entraîner un sentiment d’épuisement mental et émotionnel.

Afin de gérer ces informations et de mettre en place les actions nécessaires à leur résolution, le corps a besoin de fonctionner plus rapidement qu’à son habitude.

Et si vous en appreniez plus sur le fonctionnement de votre corps face à cette charge mentale ? Face à ce stress ? Cet épisode du podcast est fait pour vous !

Les neuromédiateurs

Pour ce faire, il a à sa disposition différents outils : l’adrénaline, la noradrénaline, le cortisol, et d’autres neuromédiateurs secondaires dans cette situation. Ce cocktail de molécules permet de « booster » le corps afin de répondre à nos différents stimuli.

Cependant, ces molécules ne sont pas inépuisables. En effet, notre corps a ses limites et ces neuromédiateurs/hormones en font partie. Lorsque notre corps n’est plus capable de les fabriquer, notre corps n’est plus capable de se mettre en action. Prenez en compte que dans un quotidien calme, ces systèmes d’activation sont nécessaires afin de mémoriser, se concentrer, se mettre en action, se motiver, se lever, être content, etc. Sans elles, nous ne pouvons plus nous mettre en action.

Vulgarisation

Imaginez une voiture. Pour la faire fonctionner, vous avez besoin d’essence (cortisol), d’huile (adrénaline), de liquide de refroidissement (noradrénaline) et d’un moteur fonctionnel (votre corps). Pour la faire avancer, vous appuyez sur l’accélérateur.

Maintenant, supprimez l’essence (cortisol), l’huile (adrénaline), le liquide de refroidissement (noradrénaline). Vous pouvez appuyer autant que vous voulez sur l’accélérateur, votre moteur (corps) n’est pas capable de faire avancer votre voiture.

Pour aller plus loin dans la compréhension des neuromédiateurs, je vous propose un podcast axé sur ces derniers:

Qui peut être touché ?

Le stress, la surcharge mentale, les obligations touchent absolument tout le monde. L’enfant, l’adolescent, l’adulte. Personne n’est épargné. Bien que ce syndrome touche principalement les adultes, il faut garder à l’esprit que l’on peut y être assujetti à n’importe quel âge.

Il est compliqué de trouver des chiffres précis, mais après quelques recherches poussées, je peux vous donner les chiffres suivants :

Adultes :

  • Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avant la pandémie de COVID-19, environ 264 millions de personnes dans le monde souffraient de dépression, l’une des manifestations de la détresse mentale. Cela représente environ 3,4% de la population mondiale à ce moment-là.
  • Selon diverses études, le pourcentage de personnes signalant des symptômes de burnout varie d’un pays à un autre, mais il dépasserait les 20%.

Adolescents :

  • Les adolescents peuvent également faire face à des défis mentaux. Environ 20% des jeunes peuvent souffrir de troubles mentaux ou du comportement.
  • Des études spécifiques sur l’épuisement des adolescents peuvent varier, mais les pressions liées à la performance scolaire, les problèmes sociaux et familiaux peuvent contribuer à des niveaux de stress importants.

Enfants :

  • Les données spécifiques sur l’épuisement chez les enfants sont souvent limitées, mais des problèmes de santé mentale peuvent également toucher cette population. Les estimations générales indiquent qu’environ 10 à 20% des enfants dans le monde peuvent souffrir de troubles mentaux.

Les facteurs favorisants le burn-out, le burn-in et l’épuisement physique comme mental

Vie professionnelle et santé au travail

Si vous êtes sur cette page, c’est que vous vous sentez concerné.e par ces symptômes, que votre corps s’épuise progressivement et que vous souhaitez trouver des solutions.

Il faut savoir que ces états de burn-out, d’épuisement léger ou sévère sont plus courant dans certaines catégories sociaux-professionnelles.

De nombreuses études se sont penchées sur l’activité professionnelles des personnes épuisées ou en arrêt maladie. Le contact est sans appel, certaines activités amènent à un surmenage chronique qui finit par épuiser complètement les personnes concernées :

  • Les soignants (médecins généralistes, infirmières, les responsables, aides soignantes, chef de clinique, …)
  • Les thérapeutes dans l’accompagnement paramédical, bien souvent des professionnels libéraux (psychiatre, psychologues, ostéopathe, kinésithérapeutes, …) .
  • Les enseignants, quelque soit le niveau d’éducation
  • Les cadres : notamment les cadres intermédiaires qui sont souvent pris entre les exigences de leurs supérieurs et les attentes des personnes à leur charge.
  • Les travailleurs sociaux. L’impact émotionnel et moral est mis à rude épreuve, amenant à une usure psychologique.
  • Les policiers et pompiers, ayant des conditions de travail bien souvent déplorables, avec une charge de travail élevée.
  • Les personnes ayant une charge de travail très faible, amenant à ce que l’on appelle au boring-out, le fait de s’ennuyer au point de remettre en question ses compétences à réaliser une tâche. Une grosse perte d’estime de soi, remise en question, vision de soi même face au reste du monde arrive indéniablement.
  • À contrario, les personnes ayant une charge de travail excessive. On retrouve certains tempérament comme les perfectionnistes, les personnes ayant un besoin de reconnaissance important, des personnes ayant un statut social uniquement relié à leur travail, les « bourreau de travail ». On remarque bien souvent une dépersonnalisation de la personne touchée, ne se reconnaissant plus qu’à travers le fruit de son labeur.

Bien évidement, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. Il y a d’autres facteurs à prendre en compte, comme l’environnement de travail, les relations entre collègues et supérieurs, la charge de travail imposée, les objectifs à atteindre, l’organisation du travail (personnelle ou collective), sa capacité à supporter la pression, la prise de recul, etc.

Avant qu’il ne soit trop tard, il est important de prévenir l’épuisement en mettant des gestes simples et efficaces ou en vous faisant accompagner. Les burn-out professionnels n’ont jamais été si nombreux que ces dernières années. Faites attention à vous, prenez du temps pour vous.

La famille, une charge de stress importante

La famille est bien souvent synonyme d’épanouissement et de zone saine. Bien que chez la plupart des personnes, ça soit le cas, il ne faut pas non plus généraliser.
Certaines étapes de la vie provoque des implications émotionnelles importantes, des remises en questions profondes, générant énormément de stress et amenant à un état de fatigue intense.

On remarque notamment, des signes d’épuisement physique et émotionnelle chez :

  • Les familles avec des enfants en bas âge : les jeunes enfants demandant beaucoup d’attention et d’énergie, ce qui est bien souvent synonyme d’oubli de soi même et d’épuisement.
  • Les parents isolés. L’éducation et le bien être de leurs enfants ne reposent que sur un seul parent. La charge mentale et émotionnelle est bien plus importante et les remises en question plus régulières.
  • Les personnes proches de membres malades ou handicapés : prendre soin de sa famille malade est une source de stress, d’anxiété, d’angoisses importantes. Vous saviez que le risque de dépression et de burn-out est 2 fois plus élevé chez les aidants familiaux ?
  • Les familles recomposées : un cas complexe qui demanderait tout un article pour parler de tous les tenants et aboutissants pour chacun des membres de la famille. Cependant, on pourra résumer cette situation pour le besoin d’adapter des règles et un quotidien chez toutes les personnes de la famille. Le besoin de se sentir à sa place dans une nouvelle famille, une communication qui peut s’avérer difficile, des critères sociaux bien souvent différents, etc.
  • Les familles dans des situations précaires : la charge mentale dû à l’argent et sa capacité à aider sa famille, à leur proposer une vie décente et socialement acceptable est une source de stress quotidienne.

N’oubliez pas que quelque soit votre situation, des solutions existent. Vous pouvez vous faire accompagner par des instances reconnues, par des professionnels de l’accompagnement, etc.
N’oubliez pas de vous reposer, de prendre du temps pour vous, de communiquer avec votre entourage afin de trouver des solutions. Demandez de l’aide et trouver des solutions afin d’éviter l’épuisement, les états d’asthénies, le burn-out.

Que faire quand mon corps me dit stop ?

Que faire en cas d'épuisement

Des gestes simples peuvent être mis en place pour améliorer la vitalité. Cependant, il est constaté que plus ces gestes seront adoptés tôt, plus ils auront de chances d’aboutir à des résultats concrets. Ne laissez pas des situations d’épuisement s’éterniser.

Quand réagir ?

Je ne peux que vous conseiller d’écouter votre corps. Il vous transmet des informations en permanence. Ces informations vous permettront de savoir quoi faire.

Quand vous commencez à ressentir des troubles comme de l’anxiété, de l’angoisse, des difficultés à dormir, une alimentation désordonnée, il se pourrait bien que votre corps commence à vous communiquer son inconfort. Votre corps vous demande de ralentir.

Quand vous êtes dans la phase d’épuisement physique ou mental, de perte de mémoire ou de troubles plus importants, c’est que cette surcharge mentale est déjà bien installée. Votre corps vous dit « stop, j’ai besoin de repos ».

Plus tôt vous vous apercevrez de votre inconfort, plus vite la situation pourra être corrigée.

Prendre du temps pour vous

Premier conseil dont vous pouvez abuser : prenez du temps pour vous. Reposez-vous, relaxez-vous, chouchoutez votre corps et votre mental.

Vous pourriez mettre en place :

  • Des moments de relaxation
  • De la sophrologie
  • Des méditations
  • Des lectures
  • Du dessin
  • Des balades
  • Cuisiner des plats sains et équilibrés
  • Etc.

Tous les moments pouvant vous faire oublier vos obligations seront bons à prendre. Pas besoin d’y consacrer la moitié de votre journée, 1 heure par jour sera suffisante.

Un corps qui dit stop réclame du repos

Reposez-vous. Un maître mot à adopter dans votre quotidien. En effet, votre corps a la faculté de récupérer, de réparer des tissus, de produire des hormones durant votre sommeil. Ce laps de temps lui est indispensable pour sa vitalité. Cependant, il ne faut pas négliger les outils permettant de limiter vos futurs stimuli.

  • Faites des siestes de 30 minutes maximum.
  • Couchez-vous à heure fixe et relativement tôt afin de.
  • Réveillez-vous naturellement.
  • Prenez du temps seul(e) afin de limiter les futurs stimuli.
  • Faites des pauses.
  • Relativisez sur les obligations.

Tous ces moments sont à inscrire dans votre agenda afin de vous assurer que vous les mettiez en place.

Une alimentation adaptée

Correctement fonctionner. Vos apports alimentaires peuvent aussi limiter l’impact de la charge mentale sur le corps. Il ne faut surtout pas négliger ce point. Il fait partie intégrante des accompagnements. Un autre point important, l’alimentation à adopter doit s’adapter à votre digestion. En effet, amplifier des troubles digestifs déjà existants pourrait être délétère. Prenez en compte, que le stress impact la qualité de votre digestion et sa capacité d’absorption, il est d’autant plus important de faire attention à ses apports.

  • Des repas sains et équilibrés
  • Des produits frais
  • Des produits locaux si possible
  • Des aliments biologiques afin de limiter les toxiques
  • Une quantité importante de légumes et/ou de fruits
  • Des protéines quotidiennement
  • Des repas pris à heures fixes

Voici une liste de recommandations globales qui devra s’adapter à chacun. Il est compliqué de conseiller une alimentation précise alors que nous sommes tous différents.

Les accompagnements du burn-out, de l’épuisement, d’un corps qui dit stop

Sachez que les accompagnements pour ces troubles sont extrêmement bénéfiques. Un accompagnement par la relaxation, de votre alimentation, de vos troubles plus profonds ou de l’impact de votre psychologie sur le corps, il est important de tout prendre en compte.

Gardez à l’esprit que chaque professionnel a des outils différents, une vision différente, des axes de travail différents. Un accompagnement pluridisciplinaire est le bienvenu et est même encouragé.

Ces accompagnements seront personnalisés et s’adapteront à votre problématique, basés sur des conseils s’intégrant parfaitement dans votre quotidien et votre rythme de vie.

Pour ma part, je vais vous parler des accompagnements de naturopathie et de santé fonctionnelle. Ces accompagnements iront chercher la cause physiologique, les facteurs influant votre problème. Ils sauront adapter l’alimentation, votre gestion du quotidien, la relaxation, la gestion des émotions ainsi que le travail hormonal et l’optimisation des neuromédiateurs tout en prenant en compte vos autres maux.

Pour aller plus loin dans l’accompagnement du stress, je vous propose un podcast réalisé avec Laura Kaufmann, psychomotricienne et réflexologue.


Pour aller plus loin

N’hésitez pas à me contacter par mail, téléphone, ou via le site internet en m’expliquant votre problématique afin que nous puissions échanger. Je vous garantis confidentialité et bienveillance.


Matthieu Doridot - Naturopathie Certifié Dijon - Valeurs biologiques de la thyroïde : TSH T3 T4

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