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Effet de mode ou réalité scientifique ? Le gluten est un sujet de discussion de plus en plus courant chez les personnes atteintes de problématiques de santé chroniques, inflammatoires, endocrines, immunitaires, etc.
Entre infos et intox, internet regorge de points de vue différents. On peut lire tout et son contraire, ce qui entraîne de vives confusions et des débats sans fin.

Si vous êtes là aujourd’hui, c’est sans doute que vous vous posez des questions quant à son impact sur le corps et sur vos problématiques. Je vous propose donc un dossier complet sur le gluten qui vous permettra de vous faire un avis sur la question. Je vous propose, comme à mon habitude, quelques recherches scientifiques pour étayer mes propos et crédibiliser mon article.

Attention, cet article n’est pas une critique de nos changements modernes, mais bel et bien une mise en perspective de ces changements face à la chimie de notre corps.

Le gluten c’est quoi ?

Commençons par la base. Le gluten c’est quoi ? Pourquoi certaines plantes en contiennent-elles ?

Le gluten est un ensemble de deux protéines : les prolamines et les gluténines. L’assemblage de ces dernières crée le gluten.

On retrouve essentiellement du gluten dans certaines céréales comme le blé, le seigle, l’orge et l’avoine (en petite quantité).
Il a un rôle important pour le bon développement de la plante :

  • Il lui sert de lieu de stockage en nutriments, indispensable à la germination et la croissance.
  • C’est une protection face aux agressions bactériennes et fongiques que peut subir la plante.
  • Il fait partie de la structure de la plante, en lui permettant d’être plus rigide.

Le gluten « moderne »

Le gluten est un composé naturel présent depuis des millénaires dans nos céréales. Sans lui, la plupart des céréales n’existeraient pas aujourd’hui. Nos ancêtres en consommaient déjà depuis des millénaires.

Mais alors, pourquoi le gluten est-il problématique aujourd’hui ?

Ce qui pose problème n’est pas le gluten en lui même, mais plutôt la quantité de gluten que nous consommons au quotidien. Il faut replacer les choses dans leur contexte pour comprendre comment le gluten est devenu un sujet de débat répandu.

La culture des céréales

Vous l’aurez sans doute remarqué, mais notre agriculture a bien changé ces dernières décennies. Nous voulons produire toujours plus en moins de temps. Cette mentalité nous a poussé à sélectionner les céréales avec une croissance rapide, une grande résistance aux aléas du temps et aux parasites.
Au fils des années, nous avons donc choisi les cultures avec le plus grand rendement et nous les avons ressemées années après années, continuant à toujours sélectionner les meilleures cultures.

Alors oui, les meilleures cultures, mais sur quel niveau ? Tout simplement sur leur quantité de gluten. Plus une céréale contenait de gluten, plus sa croissance était rapide et sa résistance grande.
Nous nous retrouvons aujourd’hui avec des céréales « modernes » boostées en gluten, bien plus qu’il y a 70 ans.

Culture de blé moderne contenant beaucoup de gluten

Notre consommation de céréales

Combinez le point précédent avec nos changements d’habitudes alimentaires. Vous voyez le truc arriver ?

Ce n’est un secret pour personne, notre alimentation a drastiquement changé depuis 30 ans. Nous sommes passés d’une alimentation locale, raisonnée, riche en fruits et légumes à… une alimentation prise sur le pouce avec des produits fortement industrialisés.
Résultat, nous consommons de grande quantité de pain, de pâtes, de gâteaux, etc. Des produits riches en gluten.

De plus, je ne vais pas faire un article de cuisine ici, mais le gluten est un composant essentiel de beaucoup de nos produits industrialisés. Il a de multiples vertus culinaires exploités par l’agro-alimentaire.

Faisons les comptes : combinons des céréales de plus en plus riche en gluten d’une part, et de l’autre, notre culture, notre augmentation de consommation de céréales et l’industrialisation de nos aliments.
Le résultat est sans équivoque, l’apport de gluten a drastiquement augmenté.

Impact du gluten sur notre corps

Il est important de comprendre les réactions métaboliques se produisant lorsque nous consommons du gluten. C’est par cette compréhension que vous pourrez faire la part des choses.

Précédemment nous avons vu que le gluten était composé de deux protéines : les prolamines et les gluténines.
Lorsque vous consommez du gluten, puis que vous le digérez, ces deux protéines sont libérées et deviennent indépendantes l’une de l’autre. Elles vont donc pouvoir vivre leur propre vie et avoir leur propre impact sur notre corps, positif, comme négatif.

Je vais vous parler des prolamines. Lorsque ces dernières arrivent dans l’intestin, elles sont attaquées par nos enzymes digestives, ce qui crée d’autres molécules appelées gliandines. Ce sont ces molécules qui posent problème.

Prolamine et Glutéine donne du gluten.

La gliandine a de multiples rôles. Je ne pourrais pas tous les aborder dans cet article, c’est pourquoi je vais me concentrer uniquement sur son rôle d’activatrice de l’inflammation.

Le gluten et l’hyper-perméabilité intestinale : l’inflammation chronique

Reprenons en faisant simple : le gluten une fois digéré au niveau de l’intestin libère des gliandines. Pour imager un peu mes propos et aider à la compréhension, je vais utiliser une comparaison assez parlante.

Imaginez un mur de maison : c’est votre paroi de l’intestin. L’intérieur de votre maison correspond à l’intérieur de votre corps. La gliandine est maintenant du lierre ! J’imagine que vous savez que le lierre adore monter aux parois rugueuses.

Une des propriétés de la gliandine est d’activer la zonuline. La zonuline sert à réguler la jonction entre nos parois de l’intestin. Soit elle les garde serrées, soit elle les éloigne les unes des autres.
Plus vous mangez de gluten, plus vous aurez de gliandine. Plus vous avez de gliandine, plus vous aurez de zonuline. Plus vous avez de zonuline, plus les parois de votre intestin seront perméables.

Reprenons notre maison. Imaginez que vous décidez de planter plein de lierre à côté de votre maison. Plus vous aurez de lierre, plus il y a de chance qu’il s’approche du mur et commence à grimper. Pour grimper, il a besoin de faire de petites racines qui viennent se fixer à l’intérieur du mur. Ces petites racines ne sont rien de plus que notre zonuline.
Plus le lierre s’agrippera au mur de votre maison, plus ce dernier sera fragilisé par la présence des racines.
Sur du moyen terme, votre mur est de moins en moins imperméable, des petites fissures peuvent apparaître laissant alors passer des nuisibles à l’intérieur de votre maison.

Pour notre intestin c’est pareil. Une zonuline présente en trop grosse quantité nuira à la capacité de barrière de votre intestin. Il ne sera plus perméable et laissera passer certaines molécules que l’on ne souhaite pas. Nous sommes en présence d’hyper-perméabilité intestinale.

Les conséquences sont multiples : inflammation douce mais latente (inflammation de bas grade), activation de notre système immunitaire afin d’éliminer les molécules qui passent, mauvaise absorption de nos aliments, trouble de la flore intestinale, intolérance alimentaire, auto-immunité, troubles psychiques, etc.

Tous ces facteurs provoquent une augmentation de l’inflammation du corps causée par une consommation trop importante de gluten. Quand on connait l’importance de notre santé digestive, il est d’autant plus important de prendre en compte cet aspect.

Sources :

Le gluten et la réaction immunitaire : l’inflammation aigüe

Chez certaines personnes, il existe une réaction immunitaire face à la gliandine qui n’est pas le résultat de l’hyper-perméabilité.
Naturellement, ces personnes ne tolèrent pas le gliandine et donc le gluten.

C’est le cas par exemple des personnes diagnostiquées coeliaques ou intolérantes au gluten.
Le système immunitaire va alors attaquer directement la gliandine et l’éliminer. Nous pourrons alors observer la présence de molécules inflammatoires dans l’intestin.

Les résultats de cette réaction immunitaire sont différents d’une personne à une autre. Voici une liste des principaux symptômes ressentis :

  • Diarrhée chronique: selles molles, aqueuses et fréquentes, souvent malodorantes.
  • Ballonnements et gaz: sensation de ventre gonflé et de gaz excessifs.
  • Douleurs abdominales: crampes, douleurs ou sensation de brûlure dans l’abdomen.
  • Nausées et vomissements: sensation de malaise et expulsion du contenu de l’estomac.
  • Perte d’appétit et fatigue: manque d’intérêt pour la nourriture et sensation constante de fatigue.
  • Perte de poids: diminution inexpliquée du poids, surtout chez les enfants.
  • Anémie ferriprive: carence en fer due à une mauvaise absorption.
  • Fatigue et faiblesse: sensation constante d’épuisement et de manque d’énergie.
  • Troubles de la croissance: retard de croissance et de développement chez les enfants.
  • Problèmes de fertilité: difficultés à concevoir ou à mener une grossesse à terme.
  • Aphtes buccaux: ulcérations douloureuses dans la bouche.
  • Dermatite herpétiforme: éruption cutanée démangeante avec des cloques.
  • Douleurs articulaires et osseuses: douleurs et raideurs dans les articulations et les os.
  • Troubles neurologiques: maux de tête, troubles de l’humeur, troubles de l’attention.

Si vous pensez être atteint.e, il est bon d’en parler à votre médecin afin qu’il procède à son diagnostique.

Dans ce cas de figure, nous serons face à une inflammation aigüe (suite à la réaction du système immunitaire), pouvant dériver sur une inflammation de bas grade, comme abordé lors du point précédent.

Sources

Le gluten et les réactions immunitaires croisées : une inflammation qui se propage.

Autre cas de figure : les immunités croisées. Un facteur inflammatoire lié à la consommation de gluten, que la science a compris il y a peu de temps.

Pour certain.es d’entre vous, vous aurez fait la relation entre votre consommation de gluten et la détérioration de votre problématique, avec une augmentation de l’inflammation. Cela peut être dû, comme vu précédemment, à l’augmentation de l’hyper-perméabilité intestinale ou à une réaction immunitaire, mais aussi à l’immunité croisée.

C’est le cas par exemple de la maladie d’Hashimoto. Cette maladie auto-immune de la thyroïde est caractérisée par une attaque de notre système immunitaire contre notre glande thyroïde, amenant sur le moyen ou long terme, à sa destruction.

Il est reconnu aujourd’hui que la consommation de gluten augmente la concentration des anti-corps dirigés contre la thyroïde.
Pourquoi ? Tout simplement car une portion de la gliandine ressemble à une protéine spécifique contenue dans la thyroïde.

Chez les personnes sujettes à l’hyper-perméabilité intestinale, lorsque la gliandine passe les parois de nos intestins alors qu’elle ne devrait pas, une réaction immunitaire se met en route afin de neutraliser cette molécule.
Petit bémol, notre système immunitaire a une fonction de mémoire. Il enregistre les agressions passées afin de pouvoir réagir plus rapidement par la suite. Sauf qu’une portion de la gliandine ressemble à une portion d’une des protéines de la thyroïde.
Notre système immunitaire, bête et discipliné, va alors se mettre en chasse de toutes les molécules qu’il a enregistré comme nocive afin de nous protéger de tout danger. Sauf qu’au moment où il va « scanner » nos protéines de la thyroïde, il va l’assimiler à la gliandine. Il va alors mettre en place une réaction immunitaire visant à détruire notre thyroïde.

Pour résumer, plus vous mangez de gluten, plus vous allez stimuler votre système immunitaire intestinal en cas d’hyper-perméabilité. Cette réaction immunitaire va amplifier la vitesse de destruction de la thyroïde si vous êtes sujet.te à la maladie d’Hashimoto.

Le système immunitaire a besoin d’inflammation pour opérer. Vous comprendrez donc que dans ce cas, plus vous consommez de gluten, plus l’inflammation sera grandissante.

Sources :

Maladie d'Hashimoto : un lien avec le gluten et l'inflammation.

Est-ce une bonne idée d’éliminer le gluten de nos assiettes pour diminuer l’inflammation ?

Le gluten n’est pas indispensable au maintien de notre bonne santé, donc une alimentation sans gluten n’est pas problématique et peut, dans bien des cas, améliorer considérablement la qualité de vie des personnes sujettes aux maladies inflammatoires, chroniques, endocrines, auto-immunes, etc.

Cependant, il est important de se pencher sur la complexité de l’alimentation sans gluten. Aujourd’hui, manger sans gluten est très compliqué et demande de revoir complètement notre approche de l’alimentation.

Nos produits de forte consommation sont souvent composés de gluten, il faut donc revoir toutes nos recettes.
La plupart des personnes que nous côtoyons mangent aussi du gluten. Difficile de sortir entre ami.es sans manger de gluten.
La plupart de nos assiettes s’articulent autour d’un produit contenant du gluten : pain, pâtes.
Le goût, la cuisson, la conservation des aliments sans gluten ne sont pas du tout les mêmes que nos aliments habituels. Nous devons donc ré-apprendre à consommer autrement.

Je me suis aperçu lors de mes différentes consultations à quel point il est compliqué d’éviter le gluten dans notre alimentation de tous les jours. La charge mentale que cela implique est énorme, le stress engendré est conséquent.
Sachant tous les effets délétères du stress, il est bon de se poser la question de l’intérêt d’une alimentation aussi restrictive.

De plus, comme vous l’aurez compris, l’éviction du gluten n’est pas indispensable pour tout le monde. Cela dépend de la pathologie, de la quantité consommée, de la fréquence de consommation, de l’état des intestins, de la vie sociale, etc.

De plus, le gluten n’est pas le seul facteur alimentaire augmentant l’inflammation du corps. Le lactose, les produits chimiques, la pauvreté en micro-nutriments de nos aliments, les graisses transformées, etc. Sont aussi des facteurs importants de l’augmentation de l’inflammation de notre corps.

L’augmentation de la consommation de gluten

Je préfère le préciser ici, le gluten n’est fondamentalement pas mauvais pour la santé. C’est sa forte consommation qui peut devenir délétère chez certaines personnes et dans certains cas. Ne le criminalisons pas. D’ailleurs, cet article n’est pas le but.

Dans certains cas, chez certaines personnes, l’augmentation de consommation de gluten peut être intéressante. En effet, le gluten a certaines vertus à ne pas oublier.

L’apport en nutriments:

  • Le gluten est une source de protéines végétales, riches en acides aminés essentiels que notre corps ne peut pas produire lui-même.
  • Il contient également des fibres solubles, qui peuvent favoriser la digestion et la santé intestinale.
  • Le gluten est une source de vitamines et de minéraux, tels que le fer, le magnésium, le zinc et les vitamines B.

Une source d’énergie:

  • Les aliments riches en gluten, comme le pain et les pâtes, peuvent fournir une source d’énergie facilement digestible pour le corps.
  • Cela peut être particulièrement important pour les athlètes ou les personnes actives qui ont besoin d’un apport énergétique important.

Il augmente la sensation de satiété:

  • Les aliments riches en gluten peuvent être rassasiants et aider à contrôler l’appétit en raison de leur teneur en fibres et en protéines.

La culture, la tradition, le côté social :

  • Les aliments à base de céréales et donc de gluten font partie de notre culture. Le côté social et festif des repas « bons vivants » sont importants à prendre en compte.
Augmentation de la consommation de gluten une mauvaise chose ? Une pizza apporte une dose considérable de bonheur

Diminution ou éviction du gluten : les résultats sur l’inflammation en cabinet

Je vais vous faire part de mon expérience personnel en cabinet.
J’ai l’habitude d’accompagner de nombreuses pathologies inflammatoires, auto-immunes, de nombreux Hashimoto ou Basedow et j’en passe. Pour se faire, je travaille régulièrement avec les médecins traitants ou endocrinologues de mes consultants. Je peux donc échanger avec eux sur l’évolution des maladies et sur les marqueurs inflammatoires ou immunitaire sanguins.

Nous nous sommes donc aperçus que l’éviction totale du gluten améliorait certains profils auto-immuns au niveau des anti-corps, mais sans faire baisser l’inflammation. Tandis que la diminution ou le choix d’aliments avec moins de gluten baissaient tout autant les anticorps, mais aussi l’inflammation.

Chez d’autres personnes, l’éviction du gluten ne changeait rien à l’inflammation et à l’auto-immunité. On observait seulement une meilleure digestion et une perte de poids confortable. La diminution donnait les même résultats.

Chez de rares personnes, l’éviction complète donnait des résultats incroyables sur leurs problématiques et la moindre consommation avait tout de suite un impact.

Si je devais faire une moyenne, je dirais que, chez la plupart des personnes, la complexité de la mise en place d’une alimentation sans gluten entraîne une charge mentale et la frustration est tellement importante que les bénéfices ne sont pas là. Cependant, une diminution fait le plus grand bien !
Dans de rares cas, l’éviction complète est déterminante pour l’amélioration de la problématique.
De plus, il n’est pas improbable que la suppression du gluten puisse être bénéfique sur un temps donné afin d’améliorer certains facteurs profonds et qu’une réintroduction douce se fasse par la suite afin de ne plus troubler les problématiques.

Il est important de faire du cas par cas pour ce travail alimentaire, qui n’est pas sans conséquence sur le quotidien des personnes. Les conseils alimentaires doivent être adaptés et ciblés en fonction du quotidien.

Alimentation adaptée chez les personnes consommant du gluten

Peut-on doser notre capacité à digérer le gluten et l’inflammation ?

Il existe de multiple tests afin d’évaluer notre capacité à digérer le gluten ou l’inflammation qui peut en résulter.
La plupart des dosages ne font pas partie de la biologique médicale, ne servant pas à poser de diagnostique. Ils sont de l’ordre des analyses biologiques fonctionnelles permettant de mettre en évidence une dysfonction au sein du corps.

Je vais vous faire un rapide tour des marqueurs que l’on peut retrouver. La liste n’est, bien évidemment, pas exhaustive. Concernant leur pertinence, encore une fois, il faut faire du cas par cas. Chez certaines personnes, leurs dosages donnera des indications permettant de mettre en place les gestes et complémentations appropriés ; tandis que chez d’autres personnes, les maux ressentis suffisent d’eux-même, il n’y aura donc pas besoin de dépenser de l’argent dans ces analyses.
Une personne formée et ayant l’habitude d’interpréter ces résultats vous guidera au mieux.

Personnellement, au cabinet, je peux proposer ces dosages avec collaboration d’un médecin, seulement en cas de gros doute. Un bon bilan et une analyse de l’alimentation suffisent la plupart du temps.

Parmi les dosages les plus fréquents nous retrouvons :

  • La zonuline : reflétant une possible hyper-perméabilité
  • La calprotectine fécale : reflet de l’inflammation intestinale
  • La CRP : mettant en avant l’inflammation aigüe du corps
  • La CRPus : un marqueur qui est plutôt utilisé pour quantifié l’inflammation douce, de bas grade
  • Les cytokines : ce sont de petites molécules impliquées dans les réactions inflammatoires. Il en existe de nombreuses donc il est important de les cibler avec un spécialiste
  • Anticorps anti-gliadine (IgG, IgA): Présents chez les personnes atteintes de la maladie cœliaque et d’hypersensibilité au gluten non cœliaque. À faire avec votre médecin traitant uniquement pour poser un diagnostique.
  • Anticorps anti-endomysium (IgA): Plus spécifiques de la maladie cœliaque. À faire avec votre médecin traitant uniquement pour poser un diagnostique.
  • Les LBP : une protéine retrouvée en plus grande quantité chez les personnes présentant des réactions immunitaires intestinales suite à la présence de bactéries inadéquates au milieu.

Sources :

L’accompagnement des troubles inflammatoires

Vous l’aurez compris au fur et à mesure de cet article, les troubles inflammatoires sont complexes. Le gluten est un facteur parmi tant d’autres intervenant dans la détérioration ou amélioration de ces problématiques.

L’exclusion du gluten peut être, ou ne pas être, une réponse adéquate aux différents troubles auto-immuns, inflammatoire, endocrinologiques, etc. Il convient de bien faire le tour de votre problématique afin d’apporter la réponse adéquate.

Si une alimentation spécifique devait être mise en place, il faudrait le faire correctement afin de ne pas créer de déséquilibres alimentaires au risque de créer des carences, ce qui serait délétère pour le corps.
De plus, la charge mentale de ce type d’alimentation est conséquente, il est importante de la prendre en considération afin de limiter son impact. C’est pourquoi la mise en place de conseils pertinents et ciblés est essentielle afin que ce changement se fasse en douceur. En effet, trop de changements d’un coup augmentent les chances d’échec. Tandis qu’un changement doux permettra de conserver cette nouvelle alimentation dans le temps.

Pour finir, il convient d’aborder les autres facteurs provoquant des augmentations de l’inflammation afin d’obtenir des résultats probants et durables.
Un professionnel sera le bienvenu pour vous accompagner sur ces différents points. Il est important de ne pas mettre en place des gestes approximatifs afin de ne pas détériorer des problématiques déjà sensibles.


Pour aller plus loin

N’hésitez pas à me contacter par mail, téléphone, ou via le site internet en m’expliquant votre problématique afin que nous puissions échanger. Je vous garantis confidentialité et bienveillance.

Concernant les consultations, elles peuvent s’effectuer en ligne ou en présentiel à Dijon.


Matthieu Doridot - Naturopathie hormonale, chronique et auto-immune

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